Fusions des entités au sein de Néo-Soft Services
4 entités de Groupe Néo-Soft (Néosoft Digital, Néosoft Cyber-Data, Néo-Soft Solutions, Prox IT) seront absorbées par Néo-Soft Services en 2025. La CFDT (syndicat représentatif de Néo-Soft Services) doit mener un dialogue social pour les différentes négociations d’accords d’entreprise annoncées pour cette fusion.
Page en modifications régulières. L’en-tête des parties mentionne les dates d’écriture.
Présentation de la fusion (rédaction jan. 2025)
L’entreprise Groupe Néo-Soft a acquis plusieurs sociétés il y a quelques années. Ces entités ont gardé leurs accords d’entreprise et étaient rattachées à Groupe Néo-Soft. A partir de 2025, elles seront absorbées par Néo-Soft Services (cela sera négocié en 2025 avec effet rétroactif au 1er janvier).
Que dit la loi ?
Dans le cadre d’un transfert en application de l’article L 1224-1 du code du travail (maintien automatique des contrats de travail), les accords d’entreprise de l’entité absorbée dont pouvaient se prévaloir les salariés transférés sont mis en cause au jour de l’opération de transfert, sous-entendus ils tomberont au jour du transfert. Si l’entreprise absorbée n’est pas régie par les mêmes accords que l’entreprise absorbante, il y aura donc nécessairement des incidences pour les salariés transférés.
La loi a, néanmoins, prévu un délai de survie temporaire de ces accords pour les salariés transférés ( préavis de 3 mois + période de 12 mois au cours de la quelle l’employeur de la société absorbante et les organisations syndicales devront négocier un accord d’harmonisation, soit un délai de 15 mois max de survie au total).
Si un accord d’harmonisation est signé dans les 15 mois à compter du transfert, les salariés transférés ne pourront plus se prévaloir de leurs anciens accords, ils seront en effet soumis au nouvel accord d’harmonisation signé dans l’entité absorbante.
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Calendriers (rédaction jan. 2025)
Calendrier de la Direction
- Novembre-décembre 2024 : information des élus des CSE des entités. Terminé. L’entreprise a fourni un premier comparatif des avantages sociaux des différentes entités et un document d’analyse et de planification.
- Janvier-février 2025 : consultation des CSE (avec expertise possible). En cours. Les CSE de NSO et NSS ont fourni un avis.
- Fin février à juin 2025 : informations des actionnaires, de la banque…
- Fin septembre 2025 : élections à Lille et Paris
Calendrier de la délégation syndicale CFDT
- Demander en CSE Central la liste des avantages des différentes entités concernées. Terminé nov. 2024
- Se renseigner auprès de la CFDT sur les éléments importants à négocier. Terminé jan 2024 (voir ci-dessous)
- On attend l’avis des CSE pour ne pas interférer
- Envoyer un avis à la Direction pour faire connaître nos attentes avant tout début de négociation. Terminé fin février 2024.
- Obtenir le droit d’envoyer des emails aux salariés concerné.
- Obtenir le droit de rencontrer les salariés et les élus concernés. Il faut les moyens associés (temps, train…).
- Premier déplacement de la délégation CFDT à Paris pour rencontrer physiquement les salariés et les élus.
- Déplacement à Aix-en-Provence
- Déplacement à Lille
- Négociations des accords d’entreprise, un par un.
Méthodes de travail de la CFDT (rédaction jan. 2025)
Nous n’avons pas l’habitude, et ne souhaitons pas, négocier sans la présence de salariés concernés. Nous avons donc besoin de constituer des groupes de travail (notamment à Paris).
Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi.
Nelson Mandela
Le dialogue social est prévu pour les futures négociations, après la fin des avis des CSE. Cela ne fonctionnera pas si la CFDT discute seule avec la Direction. Nous avons besoin d’élus de Paris (ou même de salariés), impliqués, pour pouvoir comprendre ce qui est important pour les salariés et ce qui est faisable en matière de budget (avec la réalité parisienne et celle de Néo-Soft Services), pas uniquement des salariés qui regardent uniquement le résultat des négociations.
Bref constituer un espace de discussion avec des personnes de la CFDT, avant les négos (d’accords d’entreprise) prévues.
Par exemple, la première action à engager : il convient de recenser les accords d’entreprise actuellement en place dans chacune des entités, pour voir si tout y est bien dans la future organisation (au delà du listing fourni par la Direction).
Il s’agit aussi de planifier notre avenir commun, avec les évolutions que nous souhaiterions pour notre entreprise : décarbonation, « modèle social original »… Pourquoi pas la semaine de 4,5 jours ? Plus de temps de veille avec la généralisation des Néo Rewards… Comment permettre à tous les salariés de tendre vers l’expertise ? Il faut également évaluer le niveau de rémunération, les augmentations, les primes… Et qu’en est-il des interventions HNO, comment mieux les encadrer et mieux les rémunérer ? A nous de discuter et proposer une vision globale de l’entreprise !
Recommandations de la CFDT (rédaction jan. 2025)
Recommandations CFDT (après échange avec Fédération CFDT) :
- La nécessité de pouvoir communiquer directement aux salariés concernés, dès que les délais légaux le permettront, selon les conditions définies dans l’accord d’entreprise de NSS (envoi d’emails directement aux salariés, tracts…).
- La nécessité de rencontrer les élus des entités absorbées et les salariés, en présentiel, durant tout le processus de fusion. Ceci nécessite la prise en charge des frais liés et du temps dédié.
- Chacune des renégociations d’accord d’entreprise évoquée doit se faire séparément et dans le temps long. La durée de 15 mois est prévue pour cela.
- Mise en place d’un Comité Paritaire pour suivre les salariés dont les postes les plus impactés (ceux seraient en double, ou qui seraient rattachés à M2D2…)
- Avoir une attention particulière sur les éventuels changements dans les intitulés de postes (est-ce exactement le même métier ?).
- La mise en place d’un administrateur salarié pour suivre la politique d’investissement et de redistribution des dividendes de Groupe Néo-Soft. Cet administrateur salarié est obligatoire pour une SAS de la taille de NSS, La Direction a déjà signalé en CSE Central que ceci n’est pas le cas dû à la “forme juridique de l’Entreprise et à son mode de gouvernance“. Il faut donc analyser les statuts de Groupe Néo-Soft (Assemblée Générale, Comité Stratégique…)
Éléments de négociation (rédaction fév. 2025)
Voici ce que nous avons déjà identifié :
1. Jours pour enfants malade et jours d’ancienneté
2. L’importance de suivre, via une commission paritaire active au moins 1 an, l’accompagnement des cas individuels
Il s’agit que cette commission soit bien identifiée pour être le recours pour toutes pertes de revenus ou de modification substantiel des conditions de travail.
Cela inclut l’accompagnement des salariés :
- dont les postes sont en double (ou correspond à une mutation fonctionnelle ou géographique du poste)
- membre de Néosoft Training qui seront rattachés à l’entité M2D2 (ils quitteront Néosoft Digital et donc ne seront pas rattachés à Néo-Soft Services).
3. Expliquer l’accord GEPPMM (signé en janvier 2025)
Ceci est un retour de salariés de Néo-Soft Solutions : La mobilité géographique imposée (au bout d’environ 3 mois d’intercontrat) fait peur. Elle existe depuis plusieurs années chez Néo-Soft Services, même si elle concerne très peu de monde. L’accord GEPC datait de 2014; le nouvel accord GEPPMM a été signé en janvier 2025. A nous CFDT (syndicat signataire de cet accord) d’expliquer les objectifs de l’accord : l’employabilité des salariés, la rentabilité des agences, l’intégration des juniors et le maintien dans l’emploi des seniors), un engagement sur l’upskilling et le reskilling, Et une nouveauté : l’entreprise finance des projets de reconversion via les Congés de Mobilité.
Et sur la partie mobilité géographique imposée, on expliquera pourquoi elle peut nécessaire pour l’entreprise, et qu’elle permet de ne pas avoir de mobilité nationale dans le contrat de travail. Il y aussi les personnes exclues (salariés en instance de divorce ou en garde alternée; proches aidants…), et l’absence de pertes de revenus (prises en charge des frais indirects).
Il faudrait des salariés impliqués dans le Comité GEPPMM (mis en place avec cet accord) pour suivre ces cas de mobilité imposée.
Pour rappel l’accord est détaillé ici.
4. Favoriser l’expertise via le Néo-Rewards et les Néo-Days, pour tous
Les Néo-Rewards restent existants mais sont peu utilisés. Les Néo-Days ont été supprimés car considérés comme trop coûteux.
Pourtant ce temps alloué (pour les Néo-Days : 1 jour/mois) peut favoriser l’expertise. On peut imaginer des journées types préparées par les experts techniques pour pratiquer une technologie pendant 1 jour (visionnage d’une présentation, module E-learning, atelier pratique, création d’un livrable, rédaction d’un premier bilan) et des temps de synchronisation pour des échanges entre salariés ayant expérimenté ces technologies sur le temps long, et les salariés l’ayant tester.
Il faut en tout cas éviter de :
- Demander aux Consultants de participer aux évènements techniques le midi (11h30-12h30)
- Demander à des consultants d’etre experts en travaillant le midi ou le soir
Inventer une nouvelle entreprise (rédaction fév. 2025)
Le syndicat propose, via des accords d’entreprise, des évolutions pour l’entreprise. Les fusions 2025 sont l’occasion de réaffirmer nos priorités.
1. Favoriser la mobilité douce
C’est un accord d’entreprise prévu pour 2025. Ceci est demande renouvellée de la CFDT auprès de la Direction.
2. A long terme : une prime d’intéressement basée moitié sur le bilan carbone, moitié sur la santé économique
Ce modèle innovant (il existe chez Cap Gemini mais dans d’autres proportions) peut motiver des salariés à suivre et améliorer ces 2 objectifs : réduire tous les ans notre bilan carbone par salarié, améliorer la rentabilité du groupe.
Attention c’est un objectif long terme qui n’a aucune chance d’être accepté dès 2025 par la Direction. Le succès d’une telle négociation sur cette prime d’intéressement est peu probable en l’état actuel. Mais nous devons de la proposer.
3. Plus de femmes dans les fonctions dirigeantes
C’est un des aspects de l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Nous visons notamment le phénomène du plafond de verre (parfois aussi doublé du plafond de mère).
Le plafond de verre, c’est quoi ?
On en parle souvent, alors on vous rappelle ici « 12 clés pour briser le plafond de verre (et réussir au féminin) », par Emmanuelle Ringot. https://www.marieclaire.fr/12-cles-pour-briser-le-plafond-de-verre-et-reussir-au-feminin,1245401.asp
Qu’est-ce que le syndrome du “plafond de verre” qui limite les femmes dans leur carrière ? Comment l’identifier et passer outre ? Éléments de réponse.
Plus proches que jamais du pouvoir, les femmes seraient les premières à s’autolimiter sur le terrain du travail. C’est le constat et le point de départ de la journaliste et auteure, Florence Sandis*, pour son nouvel ouvrage “Brisez le plafond de verre”**. Son objectif ? Que les femmes qui veulent devenir des leaders ne se sabotent pas elles-mêmes. Dans son ouvrage, l’experte ès réussite professionnelle au féminin distille donc les clés de la réussite selon elle, pour parvenir à “briser le plafond de verre”.
Identifier les freins qui vous empêchent d’avancer
Première étape et première clé pour avancer, selon Florence Sandis ? Se libérer des freins psychologiques (internes) et sociétaux (externes) qui briment les femmes dans leur volonté d’avancer. “C’est lorsque que les femmes prennent conscience de ce qui les limites que leur attitude change. La moitié du chemin est alors accomplie”, décrypte l’experte.
Oublier les mauvais présages et oser
Deuxième étape pour brasier ce fameux plafond de verre ? Oser ! Redressez les épaules et adoptez une posture de “pouvoir” : autant de gestes qui vont vous aider à trouver votre véritable place. De même, n’ayez pas peur de prendre la parole et de vous mettre en valeur. Et surtout, croyez en votre chance !
Mettre en valeur ses différences
“Qu’est-ce que vous pouvez faire que personne d’autre ne peut faire ?“, déclarait Jacques Attali à la tribune de Sciences po Paris lors d’une conférence. Et c’est par cette question que débute la troisième étape de ce cheminement. “Votre spécificité, c’est la clé de votre légitimité”, explique l’auteure. N’hésitez pas non plus à développer vos talents et vos spécialités en fonction de vos aspirations.
Apprendre à dire “non”
C’est un tout petit mot mais pas si facile à prononcer, surtout dans le monde du travail : “Non”. Pourtant, c’est aussi la quatrième clé qui vous amènera à briser le plafond de verre qui vous entrave. “Dire non, c’est respecter vos besoins, vos engagements, votre intégrité”, explique Florence Sandis.
Se mettre en action
Action, réaction ! La cinquième clé pour briser le plafond de verre et avancer, est de tout simplement agir. Comme dans la pratique d’un sport, il faut savoir se dépasser : parce que “tout semble impossible jusqu’à que vous le fassiez”, déclarait ainsi Blanca Garcia, DG, communication externe de Alliance Renault-Nissan. Le petit plus ? Prévoir votre plan d’action étape par étape.
Profiter des occasions (historiques)
Il faut savoir saisir votre chance et profiter des occasions qui se présentent devant vous : intégrer un conseil d’administration, vous positionner sur un poste au sein même de votre entreprise, etc.
Maîtriser le timing
Pour faire céder le plafond de verre, il faut savoir attendre le bon moment. “Il y a des moments pour faire des bonds dans un parcours professionnel, d’autres pour asseoir sa légitimité, se former ou privilégier parfois sa vie personnelle”, décrypte Florence Sandis.
Être fière de sa féminité
Pour la psychanalyste et sexologue Catherine Blanc, “c’est une erreur de penser que les femmes renoncent à leur féminité en dirigeant”. Depuis quelques temps déjà, les experts et autres études plébiscitent la présence de femmes dans les équipes de managers car elles n’ont pas la même sensibilité que leurs homologues masculins. “Singer les hommes est contre-productif, mieux vaut capitaliser sur vos atouts, mais sans vous y enfermer. Réalisez votre propre union du masculin et du féminin”, résume Florence Sandis.
Oublier la perfection
Pour la coach en vie professionnelle, Gilly Weinstein, “les hommes se satisfont d’un travail correct à 75%, tandis que nous nous obligeons à atteindre les 120% de perfection. Il faut arrêter ça !”. Et à Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook, d’ajouter : “Viser la perfection au mieux engendre de la frustration et au pire nous paralyse”.
Éliminer les clichés
Des femmes dans des métiers d’hommes ? Cela n’a absolument aucune importance ! D’autant qu’il faut vraiment créer des role model pour inciter les petites filles à suivre leurs rêves (loin des clichés).
Apprendre à conserver le pouvoir
Le plafond de verre brisé, et après ? Après, il faut apprendre à conserver le pouvoir et à asseoir sa légitimité, en arrêtant par exemple de se justifier pour le poste que vous occupez et en ne laissant pas le poste prendre trop d’ampleur dans notre psyché.
Associer les hommes
Enfin et cela semble parfaitement logique, pour avancer, il faut savoir associer ses collaborateurs qu’ils soient masculins ou féminins. La mixité serait l’ultime clé pour briser définitivement le plafond de verre qui freine les femmes.
*Florence Sandis est journaliste, réalisatrice et productrice de films documentaires et auteure de nombreux documents et livres illustrés. Elle anime également des conférences autour du “leadership au féminin” et des sessions de coaching sur l’affirmation de sa singularité et le dépassements de ses autolimitations.
**Brisez le plafond de verre, 12 clés pour réussir au féminin, Ed. Michel Lafon, 16,95 euros
4. Diminuer le turn-over en…
La feuille reste à écrire ! Ce n’est pas qu’une histoire de salaire et de nombre de jours de congés.